Ce 8 mars, dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes, le collectif CFDT de la plateforme chimique de Roussillon a organisé une rencontre entre militantes, afin d’échanger autour de l’égalité réelle entre les femmes et les hommes.

11 militantes et sympathisantes se sont retrouvées pour déjeuner en toute convivialité et sororité autour du thème de la journée.
3 entreprises de la chimie étaient représentées. Autour de la table, des militantes mais aussi deux jeunes alternantes et des sympathisantes. Les discussions ont été enrichies autour d’un jeu proposé par l’organisatrice avec remise de badge en récompense !
L’inégalités salariales et de carrières, la revalorisation des métiers à prédominance féminine, le sexisme, la lutte contre les VSST, l’émancipation des femmes dans le monde du travail furent les sujets abordés par l’entremise d’un quizz.

En effet force est de constater que malgré́ les effets d’annonces gouvernementales de faire de la cause des femmes la grande cause du quinquennat, les inégalités persistent dans le travail, dans les foyers et dans la société́.

Les inégalités salariales et de carrières ne diminuent pas ou très peu. Les femmes perçoivent 25% de salaire en moins que les hommes. A la retraite, l’écart des pensions se creuse à hauteur de 40 % ! C’est comme si les femmes s’arrêtaient de travailler tous les jours à 15h40. Elles sont 5 % à être payées au SMIC et y restent plus longtemps. Bien qu’elles sont plus diplômées que les hommes, elles ne sont que 39 % à occuper des emplois de cadre. Les métiers à prédominance féminine sont dévalorisés et mal rémunérés. L’index dit « Pénicaud » doit être amélioré et cet outil ne doit pas remplacer les accords et les plans d’actions dans les entreprises. Ses trop bonnes notes ne reflètent pas la réalité des inégalités salariales que subissent les femmes alors même qu’il ne concerne que 1% des entreprises et que seules 0,5% ont des index calculables.

Les participantes ont apprécié ce temps de pause qui leur a aussi apporté de nombreuses informations. Merci à Sylvie qui est à l’origine de cette initiative