Et pour celles et ceux qui souhaitent quelques repères ....
Que vous rappellent ces dates : 1791 – 1903 – 1914 –1917 – 1944 – 1946 – 1965 – 1975 – 1982 – 1990 – 2010 – 2017 ? La Révolution française – l’invention de la machine à photocopier - la 1ère Guerre mondiale – la Révolution russe… En fait, ces quelques repères chronologiques ont pour vertu de montrer le long chemin que parcourent les femmes pour être tout simplement l’égale de l’homme !

C’est au début du 20e siècle, qu’une poignée de pionnières lancèrent cette idée d’une journée internationale des droits des femmes. Des mouvements de femmes s’ensuivront partout dans le monde pour conquérir cette égalité. Il faudra attendre 60 ans pour que le 8 mars soit érigé en « Journée internationale des droits des femmes » par les Nations Unies en 1977.
La date fut entérinée 22 ans plus tard en 1995 par 189 pays lors de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes.

Chaque année, c’est la même frénésie à l’approche du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, rebaptisée à tort par beaucoup « journée de la femme ». Dans les boîtes mail, déferlent communiqués, sondages, études, annonces d’événements qui provoqueraient presque une indigestion. C’est le temps des excès, des promotions en tous genres, le temps d’une journée et pas plus !

Pour la CFDT, cette journée est l’occasion de réaffirmer l’importance de la lutte pour les droits des femmes et de rendre hommage aux combats, passés et présents, menés en faveur de l’égalité femmes-hommes. La CFDT porte ce combat en son sein et dans la société : les débats s’organisent, nos textes de congrès revendiquent, nos chartes protègent des violences, des discriminations. Mais en 2022, il faut encore et toujours s’indigner et ce parce que les femmes n’ont toujours pas les mêmes droits que les hommes !

Cette année, la thématique du 8 mars sera « L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable » en reconnaissance de la contribution des femmes et des filles du monde entier qui mènent l’offensive quant à l’adaptation et la réponse aux changements climatiques, en faveur de la construction d’un avenir plus durable pour toutes les personnes.

Ce sujet s’inscrit pleinement dans nos revendications fédérales et confédérales, comme dans les propositions du Pacte du pouvoir de vivre. Faire progresser l’égalité des sexes dans le contexte de crise climatique est l’un des plus grands défis du XXIe siècle, pour réussir une transition énergétique et environnementale juste et durable, sans laisser les plus vulnérables (majoritairement les femmes) au bord du chemin.

Alors tous ensemble, luttons au quotidien pour améliorer les conditions de nos femmes, mères, filles, sœurs – dignes représentantes de la moitié de l’humanité !