En 2019, le CSE se substituer au comité d’entreprise, aux délégués du personnel, ainsi qu’au comité d’hygiène et de conditions de travail, il s’imposait à toutes entreprises de plus de 11 salariés Il devenait dès lors l’unique organe de représentation et de défense des intérêts des salariés au sein d’une société.

2023 sera un temps fort pour la Cfdt avec de nombreux salariés qui vont dans les entreprises se présenter devant les urnes pour renouveler leurs représentants au Comité Social et Économique. C’est pour la Cfdt le moment de se mobiliser pour inviter les travailleurs à nous rejoindre. C’est les appeler à s’engager collectivement avec la Cfdt pour une juste reconnaissance du travail et des travailleurs, et exprimer par leur bulletin de vote, leur soutien à une autre vision du dialogue social.

Pour autant avant de se lancer dans l’aventure, nombreuses sont les questions qui peuvent décourager des salariés. C’est quoi le CSE, pourquoi et pour qui on vote ? Comment et pourquoi présenter une liste Cfdt aux élections professionnelles, je ne saurai pas faire, quel intérêt, quels risques pour moi et pour quels résultats au final ?

Une année d’Elections, c’est évidemment le moment d’expliquer ce qu’est la Cfdt, d’échanger avec nos collègues sur l’utilité d’être syndiqué, de nos valeurs et de nos pratiques. C’est également un moment privilégié pour exprimer nos ambitions et nos attentes.

Donner l’envie de nous rejoindre, c’est être plus nombreux, plus représentatif, c’est être entendu et mieux reconnu. C’est nous permettre d’organiser la mobilisation des salariés et ainsi adosser nos revendications à un rapport de force efficace.

Se former est incontournable car « on ne nait pas syndicaliste, on le devient ». Réinvestir cet espace de dialogue qu’est le CSE c’est aussi proposer à nos élus des formations adaptées et un accompagnement tout au long de leur parcours syndical.

Le CSE est aujourd’hui réduit à sa plus simple expression. Les conditions de travail se dégradent et ne permettent plus à bon nombre de salariés de se projeter sereinement dans l’avenir. Nombreux sont ceux pour qui le travail, à partir d’un certain âge, devient souffrance et ce sans contrepartie ni prise en compte. Les plus jeunes eux aspirent à une organisation du travail plus en phase avec leurs aspirations et revendiquent pour un collectif et un mode de management participatif plus en adéquation avec leurs priorités.

Que ce soit dans le cadre de nos emplois, de nos rémunérations, de nos conditions de travail ou de nos droits, la nécessaire mise en place du CSE nous donne, à nous salariés des petites comme des grandes entreprises, l’occasion de peser sur les décisions qui nous concernent, en ne laissant surtout pas à d’autres le soin de décider pour nous sans nous.